La ministre de la Culture a déclaré lundi dans «Le Grand Journal» de Canal+ avoir été «extrêmement choquée par l'affaire Agnès Saal». «Je comprends très bien que les Français soient extrêmement choqués par les montants en cause. Ce qui a été commis sont des choses que je trouve extrêmement grave et extrêmement répréhensible.» <br /> <br />«Dans la fonction publique, il y a des règles. Une procédure disciplinaire est en cours actuellement et il y a aura peut-être d'ailleurs des suites pénales.» <br /> <br />«Les fonctionnaires sont au service du gouvernement. Un gouvernement ça change. Ca peut être de droite, ça peut être de gauche, ça peut être un jour peut-être d'une autre sensibilité», a-t-elle encore lancé. «Pour protéger la fonction publique, pour qu'elle ne soit pas soumise à l'arbitraire du politique, qu'un fonctionnaire ne puisse pas être démissionné pour ses opinions politiques par exemple, il y a un certain nombre de garanties de procédures». «Ce n'est pas la ministre qui comme dans les jeux du cirque descend le pouce et la personne se retrouve condamnée», s'est-elle défendue. <br /> <br />Agnès Saal a été contrainte de démissionner de son poste à la tête de l'Institut national de l’audiovisuel (INA) après une polémique autour de ses factures de taxis dépassant 40 000 euros en dix mois. Elle a été rattachée au secrétariat général du ministère de la Culture en tant que chargée de mission.
