<p>Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius estime que le contexte est favorable à la conclusion d'un accord sur le climat à la conférence de Paris en décembre, tout en soulignant l'<i>« extrême »</i> difficulté pour y parvenir.</p><br /><p><i>« Il y a à la fois une tonalité positive et une difficulté extrême »</i>, a déclaré M. Fabius, qui présidera la conférence (COP21). <i>« Je pense que Paris, si c'est un succès, sera à la fois l'aboutissement d'une période et le début d'une autre période. Ce sera surtout le début d'une nouvelle donne »</i>.</p><br /><p>M. Fabius voit cette fois plusieurs <i>« raisons objectives »</i> d'espérer un succès. <i>« La première, c'est malheureusement que la situation s'est dégradée et que, donc, la nécessité de trouver un accord politique contre le dérèglement climatique est encore plus forte qu'auparavant, relève-t-il. Scientifiquement, il y a beaucoup moins de contestation sur la réalité du phénomène et sur l'origine humaine »</i> du réchauffement, ajoute-t-il. Par ailleurs, selon lui, <i>« les entreprises et les milieux économiques sont très sensibilisés et beaucoup (...) sont devenus pro-climat »</i>.</p>