Après le drame de la Germanwings, les scientifiques continuent leurs recherches sur le cerveau des pilotes. Avec une question : comment mieux adapter le poste de pilotage au fonctionnement du cerveau humain ? Et un objectif : comment améliorer la sécurité aérienne ?<br /><br /> À Toulouse, en France, un laboratoire de l’ISAE, l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace travaillent sur les mécanismes neuronaux de l’erreur humaine pour identifier les facteurs de risque et proposer des solutions.<br /><br /> L’analyse des accidents révèle que la complexité des avions de transport modernes peut désorienter les équipages les plus expérimentés en cas de problème.<br /><br /> L‘équipe du Professeur Frédéric Dehais entend découvrir les mécanismes qui poussent les pilotes à prendre des décisions irrationnelles. La neuroergonomie permet ainsi de penser un cockpit capable de mieux aider l’équipage dans une situation délicate.<br /><br /> Dans de nombreux accidents, l’équipage semble avoir ignoré une alarme sonore. Les études