La justice genevoise a validé cet accord financier pour cette affaire de fraude fiscale de blanchiment d’argent révélée par la presse en février dernier dans ce qu’on avait appelé les Swissleaks.<br /><br /> Selon Olivier Jornot, le procureur général du canton de Genève, l’affaire a aussi révélé les failles de la législation suisse.<br /><br /> “Cette affaire démontre la faiblesse de la loi suisse en matière de lutte à l’entrée des fonds d’origine criminelle dans le circuit financier” a-t-il expliqué lors de sa conférence de presse. “Lorsque l’on a une loi qui ne punit quasiment pas le fait pour l’intermédiaire financier d’accepter des fonds d’origine douteuse, et bien, on a un problème.”<br /><br /> Entre 2006 et 2007 HSBC a dissimulé des milliards de dollars derrière des sociétés-écrans.<br /><br /> HSBC assure, pour sa part, que les 38 millions d’euros visent à “compenser les failles organisationnelles du passé et qu’il ne s’agit pas d’une reconnaissance de culpabilité.”
