Dès ce matin ils occupaient le ministère grec des Finances à Athènes. “Nous avons assez saigné”, “Nous avons assez payé”, pouvait-on lire sur leurs banderoles.<br /><br /> En affichant leur refus de nouvelles mesures d’austérité, ces partisans du Parti communiste n’ont fait que précéder une plus vaste mobilisation.<br /><br /> L’Adedy, le syndicat des fonctionnaires grecs, et le Pame, une coalition de syndicats de gauche, appellent en effet à un rassemblement cet après-midi, alors que le gouvernement grec et ses créanciers négocient de nouvelles économies budgétaires.<br /><br /> “La position du Premier ministre sur l’accord et sur la situation se situation, c’est comme une déclaration de guerre à la classe ouvrière”, estime Effie Malliou, une manifestante.<br /><br /> Pour de nombreux protestataires, Alexis Tsipras est celui qui est “prêt à adopter un troisième plan” d’aide à la Grèce, dans le sillage des deux chefs de gouvernement précédents.<br /><br /> A Bruxelles, le chef de file de la gauche radicale, et autrefois de la contesta
