Le village sud-coréen de Jangduk, à 280 km de Séoul, est placé sous quarantaine. Les déplacements sont limités depuis qu’un porteur du virus MERS y a été diagnostiqué il y a une semaine. Aucun traitement n’existe à ce jour contre ce nouveau virus du syndrome respiratoire qui peut être fatal et paralyse en partie la Corée du Sud depuis le début de l‘épidémie au mois de mai.<br /><br /> Par crainte de la contagion, les Sud-Coréens sont de plus en plus réticents à se rendre dans les centres hospitaliers. Dans le centre médical Samsung, qui accueille la plupart des cas de MERS, les rendez-vous annulés se multiplient : quasiment une personne sur deux renonce à venir consulter.<br /><br /> La peur de la contamination s’observe aussi à Séoul où la fréquentation du métro diminue sensiblement, les usagers évitant les wagons où l’atmosphère confinée paraît si propice à l‘épidémie. “Depuis l’apparition du virus MERS, la fréquentation du métro a chuté de 10 %” explique Kim Kwang-Heum, le vice directeur du métro de Sé