Les critiques du Premier ministre envers le président du parti Les Républicains sont sans appel. Lors des questions au gouvernement mercredi, Manuel Valls n’a pas hésité à épingler ses propos sur la Grèce. <br /> <br />«Je veux m'inscrire en faux contre les déclarations notamment d'un ancien président de la République qui déclare que la Grèce est sortie de fait de la zone euro», déclare-t-il, estimant que de «telles déclarations sont contre-productives et pas responsables» et qu'elles «nuisent au débat». <br /> <br />Il a en revanche «salué les déclarations responsables de trois anciens Premiers ministres, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon, qui savent que dans ces moments-là se joue aussi le destin de l'Europe.»