Une toute nouvelle interprétation de l’Aria de la cantate BWV 208 de Bach surnommée « la chasse » à cause des premières paroles « ce qui me plait c’est la chasse joyeuse. » <br />C’est une cantate profane écrite à Weimar en 1713, la plus ancienne que l’on connaisse du compositeur Composée de 15 mouvements , le plus célèbre d’entre eux est sans doute l’aria à l’ambiance pastorale « Schafe können sicher weiden » (« Les moutons peuvent paître en paix ») que le pianiste d’origine néerlandaise Egon Petri (1881-1962) disciple de Busoni a transcrit pour le piano <br />Un morceau sublime que j’ai découvert grace au dernier disque « motherland » de la pianiste georgienne Katia Buniatishvili (il ouvre le disque) <br />Un morceau beaucoup plus difficile à executer qu’il n’y parait puisqu’il faut faire ressortir le chant au milieu d’une écriture parfois très touffue, quelquefois au milieu ce qui n’est pas très évident : dans cette nouvelle vidéo, j’ai essayé précisément d’améliorer tout cela, tout en stabilisant le tempo que j’ai pris un peu plus calme <br /> <br />Les moutons peuvent paître en paix <br />Là où un bon berger veille. <br />Là où les régents gouvernent bien, <br />On peut sentir le calme et la paix <br />Et ce qui rend un pays heureux