Comparé à un héros national par certains journaux iraniens, le ministre des Affaires étrangères Mohammad Zarif, l’un des architectes de l’accord historique sur le nucléaire, a été accueilli chaleureusement sur le tarmac de l’aéroport de Téhéran ce matin. <br /><br /> L’accord qui a été conclu hier à Vienne doit passer par de nombreuses étapes avant son entrée en vigueur. Et certains affichent leur scepticisme quant à l’application de l’arrangement, mais pas le chef de la diplomatie : <br /><br /> “Aujourd’hui, les négociations sont terminées, reste l’approbation d’une résolution du Conseil de Sécurité, qui pour la première fois de l’histoire, reconnaîtra officiellement l’enrichissement de l‘énergie nucléaire d’un pays en développement.”<br /><br /> La fête a battu son plein la nuit dernière à Téhéran… L’accord doit permettre, à terme, de lever les sanctions qui asphyxient l‘économie de la République islamique depuis plus de 10 ans. Des sanctions qui touchaient en premier lieu les milieux les plus défavorisés de la
