La Grèce s’est réveillée avec une sacrée gueule de bois politique : défiance de Syriza, appui de l’opposition, gouvernement amputé... <br />Après avoir fait adopter les premières et difficiles réformes exigées par les créanciers en préalable au nouveau plan d’aide, le Premier ministre Alexis Tsipras doit à présent en tirer les conséquences. <br /><br /> Hier soir, avant le vote, il a su être convaincant face aux opposants en évoquant la menace de sortie de la zone euro qui avait été sa limite dans les négociations : <br /><br /> “Ce chantage dont vous parlez, pensez-vous qu’il est réel ou imaginaire ? Si vous croyez qu’il est imaginaire, alors je suis ouvert à d’autres options, et nous pouvons ainsi aller de l’avant. Mais si vous croyez que le chantage est réel, alors il n’y a pas d’autre option pour nous tous que de partager le fardeau de cette responsabilité“.<br /><br /> 229 députés ont finalement dit oui et 64, non. <br /><br /> Parmi eux, 39 députés de son parti Syriza : à commencer par <br />Yanis Varoufakis, l’ancien ministre
