Ils viennent de Syrie, d’Irak ou d’Afghanistan. Ils ont rejoint l’Autriche dans l’espoir d’une vie meilleure. Mais arrivés à Traiskirchen, au Sud de Vienne, la désillusion est grande.<br /><br /> Plus de 4.000 migrants s’entassent dans ce centre qui ne peut en accueillir que la moitié. Les autres dorment sur le sol, dans des conditions d’hygiène déplorables.<br /><br /> “C‘était difficile mais je suis enfin arrivé”, explique cet étudiant ghanéen. “Je suis arrivé par bateau, cela m’a pris un mois de traversée en mer.”<br /><br /> “La situation à Bagdad n’est pas stable”, raconte cette migrante irakienne. “Chaque jour, il y a des attaques, principalement dans les zones très peuplées. Des enfants se font kidnapper sur le chemin de l‘école ou dans les pleines de jeux.”<br /><br /> Face à ce drame humain, la solidarité s’organise. Les habitants de la ville tentent d’aider les migrants comme ils peuvent. Certains leur offrent un toit, d’autres déposent des vêtements.<br /><br /> “Les Autrichiens nous donnent des vêtements tous les jours”, c