Ce sont des Portugais peu enthousiastes, éreintés par quatre ans d’austérité, qui votent dimanche pour renouveler leur Parlement. L’abstentation s’annonce importante.<br /><br /> Selon les derniers sondages, l’alliance emmenée par le Premier ministre sortant Pedro Passos Coelho semble avoir les faveurs des électeurs. Mais pas de plébiscite. La coalition, qui a sorti le pays du gouffre financier au prix d’une sévère cure de rigueur n’obtiendrait pas une nouvelle majorité absolue. Elle est créditée de 37,5% des intentions de vote.<br /><br /> Face à elle, le parti socialiste obtiendrait 32,5% des suffrages, il présente un programme économique modéré et promet d‘éviter toute dérive des dépenses publiques. Son candidat, Antonio Costa, a pris soin de se démarquer de l’ancien Premier ministre José Socrates condamné pour corruption et qui a laissé le pays au bord du défaut de paiement. <br /><br /> Le scrtin s’annonce serré. Faute de mandat clair et d’alliés potentiels, un éventuel gouvernement minoritaire de droite sera
