"The Old Man And The Child" <br /> <br />Chanson composée à partir d'un poème de jeunesse, qui demeure d'actualité, s'agissant de la peur de l'Etranger...! <br /> <br />LE VIEIL HOMME ET L’ENFANT (Lyrics): <br /> <br />Au bout de la rue, surgissent soudain, deux êtres ensemble. <br /> <br />Le vieil homme marche et tient l’enfant. <br /> <br />Ils balancent la tête, se prennent la main, et leurs corps tremblent. <br /> <br />Soufflent la bourrasque, le mauvais temps, les étouffant. <br /> <br /> <br />Fermez tout à clé, vous bonnes gens, fantômes qui passent, <br /> <br />Ayez peur pour vous, vous bonnes gens, vos cœurs trépassent ! <br /> <br /> <br />Le ciel, tout là-haut, se fâche encore, toujours plus fort, <br /> <br />Le vent se renforce et les bouscule, <br /> <br />Les nuages fuient, à l’horizon, partent vers le Nord, <br /> <br />Et tombe la pluie, froide comme la mort, au crépuscule. <br /> <br /> <br />Fermez tout à clé, vous bonnes gens, fantômes qui passent, <br /> <br />Ayez peur pour vous, vous bonnes gens, vos cœurs trépassent ! <br /> <br /> <br />Personne n’les accueille, ils sont tout seuls, seuls dans la nuit, <br /> <br />Ils n’ont pas d’endroit où s’abriter, <br /> <br />Pas de porte qui s’ouvre, sur leur chemin, l’amour s’enfuit, <br /> <br />L’égoïsme est là, avec la haine, de l’étranger. <br /> <br /> <br />Fermez tout à clé, vous bonnes gens, fantômes qui passent, <br /> <br />Ayez peur pour vous, vous bonnes gens, vos cœurs trépassent ! <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />Quand l’enfant se penche, très lentement, vers un jeune chien, <br /> <br />Qui, très brusquement, s’en est allé. <br /> <br />L’enfant pleure alors, tout en silence, cherche un soutien, <br /> <br />La main se fait tendre, et puis l’entraîne, les poings serrés. <br /> <br /> <br />Fermez tout à clé, vous bonnes gens, fantômes qui passent, <br /> <br />Ayez peur pour vous, vous bonnes gens, vos cœurs trépassent ! <br /> <br /> <br />Le ciel se confond, avec la terre, tout se mélange, <br /> <br />Alors fuit le temps, avec le vent. <br /> <br />Hurlent la solitude et les tourments, les deux dérangent, <br /> <br />Alors lentement, ils pressent le pas, toujours fervents. <br /> <br /> <br />Fermez tout à clé, vous bonnes gens, fantômes qui passent, <br /> <br />Ayez peur pour vous, vous bonnes gens, vos cœurs trépassent ! <br /> <br /> <br />Au coin de la rue, comme par magie, ils disparaissent, <br /> <br />Les deux êtres se fondent dans le néant. <br /> <br />Soudain tout est calme, plus rien ne bouge, plus de détresse, <br /> <br />Le vieil homme alors s’est évanoui, avec l’enfant. <br /> <br /> <br />Fermez tout à clé, vous bonnes gens, fantômes qui passent, <br /> <br />Ayez peur pour vous, vous bonnes gens, vos cœurs trépassent !
