La chanson qui a donné son nom au second album de Cabrel en 79 <br /><br />Moi je marchais les yeux par terre <br />Toi t'avais toujours le nez en l'air <br />Et c'est comme a qu'on s'est connu <br />On avait chacun sa guitare <br />On était pas loin d'une gare <br />C'est la hasard qui l'a voulu <br />Et tu m'as dit, quand leurs ailes sont mortes <br />Les papillons vont où le vent les porte <br />On a pris le premier chemin venu <br />Et quand la nuit est tombée <br />Sur la voie ferrée <br />On était bien loin de la ville <br />On entendait que des notes <br />Et le bruit de nos bottes <br />Sous la pleine lune immobile <br />On a traversé les semaines <br />Comme de vraies fêtes foraines <br />Sans même penser au retour <br />On s'est perdu dans les nuages <br />Comme les oiseaux de passage <br />À suivre les filles d'un jour <br />Et pour ne pas que les fous nous renversent <br />On prenait les chemins de traverse <br />Même s'il ne sont jamais les plus courts <br />Et quand la nuit tombait <br />Sur la voie ferrée <br />On était bien loin de la ville <br />On entendait que des notes <br />Et le bruit de nos bottes <br />Sous la pleine lune immobile <br />Mais quelquefois je me souviens <br />Ceux qui nous ont lâché les chiens <br />Et jeté des pierres au visage <br />Ils n'ont rien empêché quand même <br />Puisque le seul métier qu'on aime <br />C'est la bohème et le voyage <br />Et quand la nuit va tomber <br />Sur la voie ferrée <br />On sera bien loin de la ville <br />On entendra que des notes <br />Et le bruit de nos bottes <br />Sous la pleine lune immobile <br />Et quand la nuit va tomber <br />Sur la voie ferrée <br />On sera bien loin de la ville <br />On entendra que des notes <br />Et le bruit de nos bottes <br />Sous la pleine lune immobile <br />Sous la pleine lune immobile <br /><br />--------------------------------------------------------------------------------
