<p>Invité de "L'entretien" de France 24, le Premier ministre tunisien, Habib Essid, a promis que son gouvernement ferait tout ce qu'il peut pour mettre fin à la grave crise sociale que traverse la ville de Kasserine, dans le centre de la Tunisie. </p><br />Depuis plusieurs jours, des manifestations contre le chômage secouent la ville de Kasserine, dans le centre de la Tunisie. Cette contestation contre l'exclusion sociale s'est aujourd'hui étendue à de nouvelles villes, dont la capitale Tunis. Face à la dégradation de la situation, le Premier ministre, Habib Essid, a écourté sa visite en Europe.<br />Reçu sur le plateau de France 24, à Paris, le chef du gouvernement tunisien a expliqué, vendredi 22 janvier, prendre le problème à bras-le-corps. "Nous sommes conscients de notre mission difficile […] et parfaitement au courant de la situation", a-t-il déclaré. "Mais nous sommes une jeune démocratie. Et pendant la jeunesse, il y a une période d’adolescence à traverser", a-t-il ajouté.<br />Le gouvernement du président Béji Caïd Essebsi a annoncé, mercredi, qu’il allait embaucher plus de 6 000 jeunes actuellement au chômage à Kasserine et lancer des projets de construction. Mais pour cela, il faut laisser du temps au temps, a insisté Habib Essid. "Nous n'avons pas une baguette magique pour donner un emploi à tout le monde en même temps". "Ce qui se passe en Tunisie avec la jeunesse n'est pas... Lire la suite sur notre site web.<br />Visitez notre site :<br />http://www.france24.com<br /><br />Rejoignez nous sur Facebook<br />https://www.facebook.com/FRANCE24<br /><br />Suivez nous sur Twitter<br />https://twitter.com/France24_fr#
