Un homme en garde à vue dans l'affaire du colis piégé 11h00 <br /><br />Selon lepoint.fr, la police recherche une femme d’une vingtaine d’années, qui aurait déposé le colis piégé au cabinet d’avocats. <br />C’est la piste la plus sérieuse pour le moment dans l’enquête sur l’attentat qui a tué la secrétaire d’un cabinet d’avocats du 8e arrondissement de Paris. Selon lepoint.fr, la police recherche activement jeudi soir une femme «brune, d’un mètre cinquante-cinq, la vingtaine et portant un casque», de type «nord-africain». Elle se serait présentée au cabinet d’avocats Gouet-Jenselme jeudi midi pour y déposer le colis piégé. <br /><br />'explosion d'un colis piégé a fait un mort et blessé cinq personnes, dont une grièvement, jeudi 6 décembre, à la hauteur du 52, boulevard Malesherbes, dans le 8e arrondissement de Paris, a-t-on appris de source policière. L'explosion visait le cabinet de Catherine Gouet-Jenselme, situé au 4e étage de l'immeuble. Selon les proches de l'avocate et une source policière, un second colis piégé, qui n'a pas été ouvert, a également été adressé au cabinet, sans que l'on sache s'il a été retrouvé et désamorcé. <br /><br />DEUX EXPLOSIFS DANS UNE BOÎTE EN BOIS <br /><br />D'après Me Pierre Ponos, un avocat de l'immeuble interrogé sur France Info, et qui dit avoir prévenu la police lorsqu'il a entendu la déflagration, "il s'agit bien de deux colis piégés, à l'attention de [Me] Gouet-Janselme et Olivier Brane". L'explosion se serait produite à 12 h 50 au moment de l'ouverture du colis par l'assistante de Me Brane. Deux explosifs était apparemment dissimulés dans une cassette en bois apportée par un coursier, a indiqué le procureur de la République, Jean-Claude Marin. "Nous relevons les prises d'image qui auraient pu être prises à l'arrivée du coursier", a-t-il ajouté.