Tout savoir du scandale politico-financier qui a ébranlé l'UMP en 1 minute. <br /> <br />Bygmalion est une agence de communication dont les fondateurs sont des proches de Jean-François Copé, numéro trois de l'UMP, depuis 2010. <br /> <br />De janvier à juin 2012, l'UMP verse 23 millions d'euros à la société, notamment pour l'organisation de quelque 44 meetings lors de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. <br /> <br />Le 27 février 2014, "Le Point" révèle que Jean-François Copé aurait détourné l'argent de son parti pour « sponsoriser » l'agence de communication de ses amis. Bygmalion gonflerait ses factures à la demande de l'UMP. <br /> <br />"Libération" dévoile que, parmi les prestations <br />facturées, certaines n'ont jamais existé. <br /> <br />Le procédé vise à dégonfler les dépenses de campagne du candidat, plafonnées à 22,5 millions d’euros. <br /> <br />L'enquête révèle que 18,5 millions d'euros ont ainsi été soustraits des comptes de l'association finançant la campagne de 2012, qui aurait donc coûté en réalité 40 millions. <br /> <br />Le 26 mai 2014, Jérôme Lavrilleux, directeur adjoint de la campagne, admet des dérives tout en assurant que ni Jean-François Copé ni Nicolas Sarkozy n'ont été impliqués. <br /> <br />Le 27 mai 2014, Jean-François Copé, président de l'UMP, est poussé à la démission lors du bureau politique du parti. <br /> <br />Depuis deux ans, 13 des personnes issues de Bygmalion, de l'UMP et du staff de campagne ont été mises en examen. Jean-François Copé a été placé sous le statut de témoin assisté. Nicolas Sarkozy a été convoqué « en vue d’une mise en examen ».