Prétendant qu'il avait besoin de préparer la terre pour ses vaches, un agriculteur, Lazaros Oulis a voulu labourer son champ à Idomeni où des réfugiés avaient installé un camp. <br /> <br />Sur les images qui suivent, on peut le conduire son tracteur au milieu des tentes avant qu'il ne soit arrêté par la police locale. <br /> <br />Son champ situé à Idomeni a été pris d'assaut par les migrants depuis plusieurs mois, et l'agriculteur excédé avait décidé de réagir. <br /> <br />De nombreux signes de tension de ce genre sont apparus entre agriculteurs qui veulent labourer leurs champs et les migrants qui se trouvent dessus. <br /> <br />Mr Oulis s'exprime : 'Je dois labourer mon champ. Pas le domaine de quelqu'un d'autre, le mien ! J'ai une entreprise de 70-80 veaux que je dois nourrir'. <br /> <br />Il continue : 'Je n'ai pas de problème avec les familles de réfugiés, aucun problème. J'aurais pu être à leur place. Mais moi aussi j'ai des obligations.' <br /> <br />Certains réfugiés ont même souligné que M. Oulis avait fait installer une cantine dans le camp, mais qu'elle avait fermé parce que d'autres proposaient de meilleurs prix. <br /> <br />La plupart des réfugiés sont compréhensifs :'Il a raison, c'est sa terre, nous ne savons pas quoi faire, ce n'est pas notre pays, pas nos terres.' <br /> <br />En dépit de la fermeture de la frontière, plus de 11 000 personnes restent dans cette zone qui était autrefois un camp de transit. <br /> <br />Alors que des centaines de réfugiés ont embarqué à bord de bus se dirigeant vers d'autres camps, plus organisés que les autorités grecques ont mis en place, beaucoup insistent pour rester ici.
