NANCY. À l'horizon 2021, trente-cinq millions de compteurs Linky devraient équiper les foyers français. En Lorraine, alors que Enédis (Ex ERDF) enchaine les installations, un collectif Nancéien alerte les citoyens à refuser l'objet de la controverse et nourrit la fronde. <br />Une nouvelle qui n’a pas transporté de joie l’ensemble des usagers. <br /> <br />Au quatre coins de la France des voix se sont élevées contre ce petit boitier vert vif c’est le cas à Nancy du collectif Stop Linky 54 dont la trentaine de membres affichent à l’instar de l’association Robin des Bois, Priartem, Next-up une réticence clairement affichée. Autocollants, tracts, conférences et un argumentaire sur « le principe de précaution » ont semé progressivent le doute dans l’opinion publique. Les raisons de cette ambiance électrique ? D’abord l’impact supposé sur la santé lié à la dangerosité de ces boitiers. Linky avec son système de Courant Porteur en Ligne (CPL) irradierait dans l’intégralité des circuits électriques domestiques, les câbles et appareils électriques en exposant les habitants à des ondes électromagnétiques nocives, « classées par l’OMS comme potentiellement cancérigène » explique, indigné, Lionel Chambrot, membre du collectif contre le Linky 54. <br /> <br />Écoutez l'interview de Lionel Chambrot porte-parole du collectif Stop Linky 54. À lire notre article sur : http://www.ici-c-nancy.fr/