A Istanbul, une soixantaine de rebelles de l’armée turque s’est rendue ce samedi matin aux forces de sécurité. <br /><br /> Alors que la confusion règne encore en Turquie, le gouvernement de Recep Tayip Erdogan semble avoir repris le contrôle de la situation. <br /><br /> Les images des soldats rebelles, mains levées vers le ciel en signe d’abandon, traversant l’un des ponts suspendus au dessus du Bosphore, ont été retransmises en direct à la télévision turque.<br /><br /> ASKERİ DARBE ÖNLENDİ: Boğaziçi Köprüsü‘nü kapatan askerlerin teslim olma anı https://t.co/6y5AvN9XTJ pic.twitter.com/BvfpGlfKUd— NTV (@ntv) 16 juillet 2016<br /><br /> 754 militaires ont été arrêtés, 29 colonels et 5 généraux ont été démis de leurs fonctions. Le premier ministre turc Binali Yildirim a annoncé avoir nommé un nouveau chef d‘état-major par intérim. C’est le général Ümit Dündar, commandant de la première armée basée à Istanbul, qui a été désigné pour occuper le plus haut poste militaire. <br /><br /> D’après un bilan officiel, la tentative de coup d’Etat aurait fait au moins 60 morts, dont de nombreux civils.<br /><br /> Des avions de chasse turcs ont bombardé des chars de putschistes, déployés aux alentours du palais présidentiel à Ankara, alors qu’une bombe a été larguée tôt samedi à cet endroit. Des hélicoptères rebelles ont également été abattus.<br /><br /> Le président Erdogan a dénoncé une opération menée, selon lui, par Fethullah Gülen, son ennemi juré exilé depuis des années aux Etats-Unis. Des accusations réfutées par ce dernier qui a condamné la tentative de putsch. <br /><br /> avec AFP<br />