En Turquie, celui qu’on surnomme parfois “l’Obama kurde” risque cinq ans de prison.<br /><br /> Les procureurs turcs se sont en effet prononcés pour une condamnation de Selahattin Dermitas, le chef du parti pro-kurde. Un autre responsable du parti risque la même peine.<br /><br /> En cause : des discours qui remontent à 2013. Le gouvernement leur reproche d’avoir fait l‘éloge des séparatistes du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, et de leur chef actuellement emprisonné.<br /><br /> De nombreux élus du Parti démocratique des peuples (HDP), font l’objet de poursuites judiciaires depuis la levée de leur immunité appouvée en mai par les parlementaires.<br /><br /> Dans une interview publiée dans le quotidien Le Monde, le président Erdogan a accusé le parti de soutenir les terroristes du PKK. Des liens toujours démentis par leur leader.<br /><br /> Dermitas: δεν θα λυθεί το ζήτημα των #Kurds αν εξαιρείται από τις συνομλίες το #HDP https://t.co/9unaU0wrp2 μέσω του χρήστη SputnikInt— Katia Zacholi (kataygetos) 26 juillet 2016<br /><br /> avec Reuters<br />
