Elle clame son innocence et propose un référendum.<br />La présidente brésilienne Dilma Rousseff, écartée du pouvoir en mai par le Sénat et dont le destitution pourrait être entérinée fin août, dénonce un coup d’Etat ourdi par son vice-président Michel Temer.<br />La dirigeante de gauche a lu au Palais de l’Alvorada à Brasilia son “Message au Sénat et au peuple brésilien”, également diffusé sur des réseaux sociaux.<br /><br /> “Le seul à pouvoir juger le président et décider d’en changer, c’est le peuple, et uniquement le peuple, à travers des élection. Je soutiens pleinement un référendum, afin que le peuple puisse se prononcer sur des élections anticipées et sur des réformes politiques et électorales”, déclare-t-elle.<br /><br /> La Constitution brésilienne ne prévoit par la possibilité d‘élections anticipées en cours de mandat. Elle sont donc soumises à l’adoption par les deux tiers du Parlement d’un amendement à la Constitution .<br />Par ailleurs, pour qu’un référendum soit possible, il faudrait que que Dilma Rousseff ne soit pas destituée.<br />Accusée d’avoir maquillé les comptes du gouvernement, elle est aussi sous le coup d’une nouvelle enquête pour “obstruction à la justice” dans une affaire de corruption annonce ce mardi la chaîne brésilienne Globonews.<br /><br /> Avec agences<br />
