Des excuses et de l’empathie. La visite mercredi du vice-président américain Joe Biden à Ankara n’avait qu’un objectif : apaiser les tensions avec la Turquie, un mois et demi après le coup d’Etat manqué.<br /><br /> .VP en #Turquie pour recoller les morceaux après le putsch raté https://t.co/VmKhsKBLD0 #AFP— Agence France-Presse (afpfr) 24 août 2016<br /> <br /><br /> Or le président Erdogan s’impatiente : il demande l’extradition de son ennemi Fethullah Gülen accusé d’avoir préparé le coup d’Etat. <br /><br /> Mercredi le vice-président américain a confirmé qu’une équipe de juristes travaillait d’arrache-pied pour trouver une solution juridique mais à ce stade la Turquie n’aurait présenté aucune preuve de l’implication du prédicateur, exilé au Etats-Unis.<br /><br /> Autre dossier brûlant : la question kurde qui empoisonne les relations américano-turque. L’administration américaine soutient en Syrie les rebelles kurdes. <br /><br /> Une hérésie pour le président Erdogan : “Que ce soit Daesh, le PKK, le PYG (...) Al Nosra, ou les Shebab, de notre point de vue, ce sont toutes des organisations terroristes”, a insisté le président turc.<br /><br /> Histoire d’arrondir les angles, des sources indiquent que Joe Biden aurait ordonné aux rebelles kurdes de ne pas franchir l’Euphrate.<br /><br /> Joe Biden ordonne aux forces kurdes de ne pas franchir l'Euphrate. Selon plusieurs sources, les YPG auraient obéi. pic.twitter.com/v5XNMD5Mbx— Bahar Kimyongur (@Kimyongur) 24 août 2016<br /> <br /><br /> Le président turc en a profité pour confirmer la libération de Jarablos à la frontière syrienne. Mercredi matin, l’armée turque a lancé une opération de grande envergure. Tant pour chasser Daesh que pour éviter l’arrivée des rebelles kurdes à sa frontière.<br /><br /> Avec Agences<br />
