<p>Vider progressivement la jungle de Calais, c’est l’objectif fixé par le gouvernement. Pour ça, les migrants seront répartis dans les régions</a>, au prorata de leur population. Selon Bernard Cazeneuve, l’État cherche actuellement «[px_nbsp:nbsp]autour de 9000 places[px_nbsp:nbsp]» dans les délais «[px_nbsp:nbsp]les plus brefs[px_nbsp:nbsp]» car Calais ne peut pas «[px_nbsp:nbsp]assurer des conditions dignes d’accueil pour ceux qui relèvent de l’asile en France.[px_nbsp:nbsp]» Chacune des 12 régions inclues dans le plan de répartition devra donc trouver des places d’hébergement. </p> <br /> <br /><p>Pour le FN, cette initiative du gouvernement est « un énième plan de dispersion » que Florian Philippot </a>juge « une nouvelle fois irresponsable ».«[px_nbsp:nbsp]C’est de la folie[px_nbsp:nbsp]» s’insurge lui Laurent Wauquiez. Le président de la région Auvergne-Rhônes-Alpes déplore un «[px_nbsp:nbsp]mépris incroyable[px_nbsp:nbsp]» pour population et les élus, ajoutant que le gouvernement allait créer des «[px_nbsp:nbsp]Calais partout en France[px_nbsp:nbsp]». Une réaction «[px_nbsp:nbsp]irresponsable[px_nbsp:nbsp]» selon Bruno Le Roux. Le président du groupe PS au Sénat, Didier Guillaume, parle lui d’élus «[px_nbsp:nbsp]indignes de la République.[px_nbsp:nbsp]» <br /> <br />Si pour le moment, la Corse et l’Île-de-France ne sont pas sur la liste des régions d’accueil, Valérie Pécresse dénonce un «[px_nbsp:nbsp]double language.[px_nbsp:nbsp]» La présidente de la région Île-de-France précise que le gouvernement lui a demandé de libérer des bases de loisirs[px_nbsp:nbsp]«[px_nbsp:nbsp]pour y loger des migrants.[px_nbsp:nbsp]»</p> <br />