La ville d’Alep respire depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Depuis deux jours, les bruits des tirs et des avions se sont tus. La vie a repris ses droits. Mais pour combien de temps ? Sur le marché, les étals sont toujours aussi clairsemés. La nourriture tarde à arriver.<br />Les habitants, eux, profitent de cette trêve faire leurs courses pour la fête de l’Aïd.<br /><br /> “On est heureux et soulagé, dit cette habitante d’Alep. Quand il y a des avions, on n’est pas en sécurité. Tout le monde est terrifié.”<br /><br /> Si la trêve est globalement respectée, des tirs sporadiques se poursuivent. Ils ont visé notamment un poste d’observation russe sur la route du Castello, qui relie la frontière turque à Alep.<br /><br /> Ces tensions freinent l’objectif premier du cessez-le-feu. L’acheminent de l’aide humanitaire vers les villes assiégées. Une vingtaine de camions remplis de ravitaillement attendent ainsi toujours à la frontière turque que la sécurité leur soit garantie.<br /><br /> Un convoi a pu toutefois atteindre ville de Jarablus, qui été libérée le mois dernier du joug de l‘État islamique. Les habitants reçoivent de la farine, du riz, des pâtes, des jouets…<br /><br /> Cette trêve, qui devait prendre fin officiellement ce mercredi soir, pourrait être prolongée.<br />