A Hinkley Point, le gros chantier va pouvoir démarrer. Le Français EDF attendait depuis des mois la confirmation du projet de centrale nucléaire sur ce site du sud-ouest de l’Angleterre. C’est chose faite. Le gouvernement de Theresa May l’a validé. EDF y contruira deux réacteurs de type EPR avec l’aide d’une société publique chinoise. Coût de l’investissement, plus de 21 milliards d’euros, assumés au deux tiers par le groupe français.<br /><br /> Le projet étant controversé, le ministre britannique du commerce s’est voulu rassurant. “Il est important de trouver un équilibre entre investissements étrangers et intérêt national. Et c’est le cas, a insisté Greg Clark. L’investissement va couvrir 7% des besoins en électricité du Royaume-Uni durant 60 ans et contribuer à remplacer les structures nucléaires existantes qui devront être fermées durant la prochaine décennie.”<br /><br /> Mais tout le monde n’est pas aussi convaincu. Pour les ONG comme Greenpeace, le projet est beaucoup trop coûteux et l’argent serait bien mieux investi dans les renouvelables. L’association a réuni plus de 360 000 signatures. D’autres s’inquiètent du droit de regard que la Chine pourrait avoir sur l‘électricité britannique.<br />
