La Turquie mène depuis bientôt un mois, dans le nord de la Syrie, une offensive militaire appelé “Bouclier de l’Euphrate”. Objectif : en finir avec les “groupes terroristes”. <br />Pour les autorités turques, ces groupes terroristes sont aussi bien les djihadistes de l’Etat islamique que les insurgés kurdes.<br /><br /> Ankara affirme avoir jusqu‘à présent “nettoyé près de 900 kilomètres carrés de la présence d‘éléments terroristes“.<br /><br /> Dans une conférence de presse ce lundi, le président turc a fait part de son intention d‘étendre à 5000 km2, cette zone de sécurité, le long de la frontière.<br /><br /> “La ville de Jarablos a été libérée de la présence terroriste. Désormais, ceux qui avaient fui la ville peuvent y retourner. La ville de Al-Rai a, elle aussi, été nettoyée. Maintenant, l’objectif, c’est la ville d’Al-Bab. Les Américains nous demandent : ‘mais pourquoi vous allez là-bas ?’. On fait cela car on veut que cette zone ne constitue plus une source de menace pour nous.“<br />Recep Tayyip Erdogan, président turc<br /><br /> Le président turc a critiqué la décision des Etats-Unis la semaine dernière, d’envoyer un groupe de soldats d‘élite dans le nord de la Syrie. Un commando qui a dû rebrousser chemin, en raison de l’hostilité des rebelles sur place.<br /><br /> - avec agences<br />
