Pour sa première visite aux Etats-Unis depuis le coup d’Etat manqué du 15 juillet, lundi, le président turc a renouvelé à New York ses griefs vis-à-vis de Whashington. <br /><br /> La Turquie demande l’extradition de l’ancien imam Fethullah Gülen, suspecté d‘être l’insitgateur du coup d’Etat, mais la machine judiciaire américaine hésite. <br /><br /> Recep Tayyip Erdoğan: “Nous considérons l’organisation de Fethullah Gülen comme une organisation ostensiblement légale mais qui, en réalité, est illégale. Notre peuple éprouve des difficultés à comprendre la position des Etats-Unis lorsqu’ils ne nous remettent pas le chef de cette organisation terroriste. Les Turcs se disent : tout cela est très bien mais pourquoi notre partenaire stratégique abrite-t-il ce terroriste sur son territoire ?”<br /><br /> Exilé en Pennsylvanie depuis dix-sept ans, l’ancien partenaire politique d’Erdoğan nie toute implication dans les attaques du 15 juillet, qui ont fait au moins 270 morts. <br /><br /> Biographie de Fethullah Gülen, visé par un mandat d'arrêt turc l'accusant d'être le cerveau du coup d'Etat manqué pic.twitter.com/iIgA0WIAOe— AFP USA (@AFPusa) 5 août 2016<br /> <br /><br /> L’ex-prédicateur réclame de son côté une enquête internationale. Dans une colonne du New York Times, Gülen a même suggéré que le putsch avait été organisé par le président Erdoğan lui-même.<br /><br /> Avec Agences<br />