Interview du 5 février 2016. <br /> <br />Elle brûle à l’intérieur, Emmanuelle Haïm. Voilà pourquoi elle semble sous contrôle, un globe de verre posé sur sa flamme. Judicieusement, elle réserve à la musique le brasier de son âme et au domaine privé l’incendie de son coeur. <br /> <br />Voici son programme : <br /> <br />Musiques classiques : <br />- Bach, L’Art de la fugue, “Contrapunctus 1?, par André Isoir sur l’orgue Gerhard-Grenzig de Saint-Cyprien-en-Périgord <br />- Stravinvsky, Le Sacre du Printemps, “Danse de la terre”, “Glorification de l’élue” <br />ou “Danse sacrale”, dirigés par Sir Simon Rattle avec le Berliner Philharmoniker <br />- Schubert, Le Voyage d’hiver, “Gute nacht”, par Christian Gerhaher et Gerold Huber au piano <br />- Chopin, Sonate pour violoncelle et piano op. 65, “Largo”, par Mikl?s Perényi en bis du récital à Wigmore Hall <br /> <br />Madeleines : <br />- Couperin, Tic-Toc-Choc, par Yvonne Lefébure <br />- Marylin Monroe, “I wanna be loved by you” <br />- Nina Simone, “My baby just cares for me”