L’action Deutsche Bank a inscrit un nouveau plus bas historique en séance ce mardi avant de clôturer inchangée.<br /><br /> Les investisseurs s’inquiètent de voir Berlin abandonner la première banque privée allemande, menacée d’une amende record aux Etats-Unis pour son rôle dans la crise des subprimes.<br /><br /> Interpellée ce mardi, la chancelière Merkel a pris ses distances. “Je dirai seulement que la Deutsche Bank fait partie du secteur bancaire et financier allemand. Et bien sûr, nous espérons que toutes les sociétés, même celles confrontées à des problèmes temporaires, pourront se développer dans la bonne direction. Je ne ferai pas d’autres commentaires,“ a-t-elle déclaré.<br /><br /> Un secteur bancaire fragile<br /><br /> La Deutsche Bank a beau répéter qu’elle pourra s’en sortir seule, les investisseurs redoutent une crise de liquidité à même d‘ébranler un secteur bancaire à la peine en Europe.<br /><br /> Crise des subprimes : “La #DeutscheBank fait face en ce moment à 8 000 litiges dans le monde” AxelDeTarle #E1Matin https://t.co/AdhIn9BeXf pic.twitter.com/cCRvmRHhP9— Europe 1 (Europe1) 27 septembre 2016<br /><br /> “Nous ne devrions pas être surpris par la réticence du gouvernement allemand à saisir la balle au bond pour voler au secours de la Deutsche Bank,“ estime pourtant le directeur des investissements de Fidelity Global, Tom Stevenson. “Il y a des élections l’an prochain en Allemagne et il n’y a aucune voix à gagner à aider une banque en faillite.“<br /><br /> Emblématique des difficultés du secteur, la Commerzbank a annoncé 9.000 suppressions de postes sur les trois années à venir. Pour financer cette réduction de coûts rendue nécessaire par des taux d’intérêt négatifs, la deuxième banque du pays ne versera pas de dividende cette année.<br /><br /> Avec Reuters<br />
