<p>Michel Sapin a présenté ce matin son projet de loi de finances 2017 </a>en conseil des ministres, avant un débat au Parlement cet automne. Un budget</a> selon lui «sérieux» et «cohérent». Objectif pour le ministre de l’Économie et des Finances : un retour du déficit public à 2,7% du PIB. «Cet engagement, nous le tiendrons» a-t-il déclaré ce matin en conférence de presse. En outre, le déficit budgétaire de l’État devrait légèrement reculer, pour atteindre 69,3 milliards d’euros, après 69,9 milliards d’euros en 2016. Michel Sapin a également défendu une prévision de croissance de 1,5%. </p> <br /> <br /><p>«[px_nbsp:nbsp]Ce n’est pas réaliste[px_nbsp:nbsp]» a commenté ce matin François Baroin. Le sénateur LR a précisé que le gouvernement ne tenait pas compte d’un «[px_nbsp:nbsp]fait majeur[px_nbsp:nbsp]» : le Brexit et ses conséquences. Gilbert Collard lui parle du «[px_nbsp:nbsp]musci-hall[px_nbsp:nbsp]» de François Hollande. «[px_nbsp:nbsp]On sait que le budget n’est pas équilibré[px_nbsp:nbsp]»[px_nbsp:nbsp] a ajouté le secrétaire général du Rassemblement Bleu Marine. De son côté, Benoist Apparu pointe du doigt la «[px_nbsp:nbsp]responsabilité personnelle[px_nbsp:nbsp]» de Michel Sapin, de Manuel Valls et du président de la République. Dans la majorité, Gérard Collomb reconnaît que «[px_nbsp:nbsp]la situation de la France est difficile[px_nbsp:nbsp]» et que le gouvernement «[px_nbsp:nbsp]va peiner à être dans ces chiffres là[px_nbsp:nbsp]». Le député PS Dominique Lefebvre lui est plus optimiste et rappelle que « depuis le début de ce quinquennat, les prévisions du gouvernement ont toujours était dépassées.[px_nbsp:nbsp]»</p> <br />
