Interview du 27 janvier 2016. <br /> <br />Serge Baudo est né 16 juillet 1927 à Marseille. <br />Tout mélomane possède au moins un enregistrement de Serge Baudo au fond de sa discothèque. Pour ma part, c’est l’intégrale des symphonies d’Honegger qu’il m’a fait découvrir. Sa maestria face à un orchestre, son engagement indéfectible pour la musique française se sont arrêtés dimanche dernier après un Pelléas et Mélisande de Debussy à Toulon dont le chef marseillais a annoncé qu’il serait une forme d’adieu. A bientôt Petit Père… <br /> <br />Voici son programme : <br /> <br />Les « Madeleines » : <br />- Un morceau d’Erroll Garner avec le bassiste Slam Stewart <br />- “Le Prisonnier de la Tour”, par Cora Vaucaire <br />- “Les Marchés de Provence”, par Gilbert Bécaud <br /> <br />Les classiques : <br />- Richard Strauss, La Vie d’un héros, dirigé par Serge Baudo chez Forlane <br />- Debussy, Pelléas et Mélisande, par l’Orchestre national de Lyon dirigé par Serge Baudo <br />- Honegger, Jeanne au bûcher, par le Philharmonique de Prague dirigé par Serge Baudo <br />- Poulenc, Stabat Mater, dirigé par Serge Baudo <br />- Dutilleux, Tout un monde lointain, avec Rostropovitch et dirigé par Serge Baudo (anecdote de Rostro qui a joué la 1ère mondiale de ce concerto, sans l'avoir regardé avant de rencontrer Dutilleux) <br /> <br /> <br />Serge Baudo est le neveu du violoncelliste Paul Tortelier.
