Philip Hammond était ce jeudi en opération “séduction” à Wall Street. Le ministre britannique des Finances a assuré aux patrons des grandes banques américaines que Londres resterait une place financière attractive, même après le Brexit. <br /><br /> Ces banques craignent de perdre leur passeport européen en cas de “hard Brexit”, c’est à dire de sortie du Royaume-Uni du marché unique européen. <br /><br /> In New York today meeting leaders in financial services to discuss why Britain remains the best place in the world to do business.— Philip Hammond (@PHammondMP) 6 octobre 2016<br /><br /> “Si certains responsables américains ont écouté les discours de Theresa May, surtout le dernier, au congrès conservateur, c‘était presque anti-business” explique Jasper Lawler, analyste des marchés. “Donc Philip Hammond est là pour dire : « non, ça, on l’a dit pour plaire à l’opinion et aux électeurs conservateurs, mais ne vous en faites pas, on veut toujours faire des affaires avec vous! »“.<br /><br /> Il n’y a pas qu’outre-atlantique qu’on redoute les conséquences négatives du Brexit, mais aussi en Écosse, un pays qui a voté en faveur du maintien dans l’UE. <br /><br /> Selon une étude de l’institut Fraser of Allander parue ce jeudi, si le Royaume-Uni sortait du marché unique, cela coûterait à l‘Écosse 80 000 emplois et à chaque Ecossais 2 000 livres par an.<br />
