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La recherche médicale sans test sur les animaux, c'est possible !

2016-10-10 9 Dailymotion

A l’Université du Luxembourg, une équipe de scientifiques cultive du tissu cérébral humain à partir de cellules souches en vue de développer de nouveaux protocoles de recherche et à terme de nouvelles thérapies contre la maladie de Parkinson. Ce n’est qu’un exemple illustrant les promesses de la bio-ingéniérie pour faire progresser la recherche, mais aussi contribuer à limiter les tests sur les animaux dans le domaine médical.<br /><br /> Dans l’un des laboratoires de l’Université du Luxembourg, des chercheurs s’appuient sur l’ingéniérie tissulaire pour cultiver des mini-cerveaux. Ils veulent établir de nouvelles approches pour à terme, développer des thérapies contre la maladie de Parkinson, tout en ayant une préoccupation en tête comme l’explique Jens Schwamborn, biologiste spécialiste des cellules souches : “Ces techniques reposent sur les cellules souches humaines provenant pour la plupart, de patients ; donc, elles sont spécifiques à la maladie, précise-t-il. On espère que ces techniques nous aideront à nous passer de tests sur les animaux quand nous faisons des recherches sur Parkinson#, poursuit-il. <br /><br /> “Un processus pathologique plus réaliste”<br /><br /> “Certains éléments nous permettent de dire que nos modèles nous donnent à voir le processus pathologique de manière plus réaliste que lorsqu’il s’agit d’animaux ; donc, on pense pouvoir remplacer les expériences sur les animaux, mais aussi faire progresser nos connaissances et obtenir des résultats plus probants,” s’enthousiasme le scientifique.<br /><br /> Remplacer les tests sur les animaux… C’est ce que cherchent à faire l’Université du Luxembourg, mais aussi d’autres institutions en Europe en utilisant souvent, des systèmes in vitro ou des modèles informatiques.<br /><br /> A Ispra en Italie, ces nouvelles méthodes sont validées au niveau européen dans le cadre d’un laboratoire spécifique appelé EURL-ECVAM. Histoire de vérifier que le modèle in vitro correspond au in vivo, par exemple que ces cellules cérébrales qui ont été cultivées réagissent effectivement aux substances toxiques. “Grâce à nos expériences, on peut comprendre comment ces cellules travaillent et comment les neurones libèrent leur activité électrique ; on peut aussi mesurer l’effet de substances toxiques comme les pesticides ou les substances polluantes sur cette activité électrique, souligne Francesca Pistollato, biologiste au Centre commun de recherche européen (CCR-JRC). <br /><br /> “Ces modèles élaborés à partir de ces cellules nous permettent de voir in vitro comment tous ces mécanismes fonctionnent ; donc, il s’agit bien d’un modèle alternatif aux tests sur les animaux dans le domaine de la neurotoxicologie,” estime-t-elle.<br /><br /> Familiar with EURL_ECVAM's DataBase on ALt Methods to animal experimentation? You can be: https://t.co/qsVcB5deUE pic.twitter.com/I8t8YnY7nr— PISC (PISCLtd) 17 février 2016<br /><br /> Validation et partage de connaissances<br /><br /> En plus de cette validation, le Centre commun de recherche promeut ces méthodes alternatives en incitant à leur utilisation

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