L’ancien général Michel Aoun a toutes les chances de devenir le nouveau président du Liban. Sa candidature a reçu un soutien de poids : celui du leader de la communauté sunnite Saad Hariri.<br /><br /> L’ancien Premier ministre a annoncé ce jeudi son ralliement et celui de ses députés à la candidature de Michel Aoun, dont il fut pourtant un adversaire politique.<br /><br /> L‘élection aura lieu au parlement à la fin du mois.<br /><br /> En échange de ce soutien, Saad Hariri devrait être nommé à la tête du gouvernement.<br /><br /> “Dans notre dialogue avec Michel Aoun, nous sommes parvenus à un accord afin de renforcer l’Etat, les institutions, l‘économie, les services de base et permettre ainsi aux Libanaises et aux Libanais de pouvoir mener une vie normale.“<br />Saad al-Hariri, ancien Premier ministre<br /><br /> Sortir de l’impasse institutionnelle<br /><br /> Cela fait plus de 2 ans que le Liban n’a plus de président de la République.<br /><br /> Le mandat de l’ancien chef de l’Etat, Michel Sleimane, est arrivé à expiration en mai 2014, et les différents partis et groupes confessionnels n’avaient, jusque-là, pas réussi à s’entendre.<br /><br /> La règle au Liban, c’est que le président est issu de la communauté chrétienne maronite, le Premier ministre est musulman sunnite et le président du parlement est chiite.<br /><br /> avec agences<br />
