Le producteur Christophe Nick a-t-il laissé entendre, deux soirs de suite sur France 2, que la France s'est largement placée du côté de la Résistance entre 1940 et 1944 ? <br /><br />C'est l'accusation qui a été portée par quelques-uns contre son "docu-fiction", La Résistance (scindé en deux parties : Vivre libre ou mourir et Quand il fallait sauver les Juifs).<br /><br />Pour tout savoir de l'intention du producteur et des critiques que s'est attiré son travail, lisez notre article précédent.<br /><br />Les attaques les plus virulentes sont venues d'Antoine Perraud, journaliste à MediaPart. "Le résultat (...) verse en définitive dans le catéchisme résistantialiste. Nous voilà revenus au cœur de ce que l'historien et réalisateur Jean Chérasse appelle "l'obligation mémorielle orchestrée par la télévision"", a-t-il notamment écrit.<br /><br />Ses coups portent-ils juste ? Christophe Nick a-t-il survalorisé des actes de résistances individuels ? Ou le journaliste est-il allé trop loin en accusant le réalisateur de réécrire l'histoire?<br /><br />Christophe Nick et Antoine Perraud sont les invités d'@rrêt sur images. Pour nous guider dans la jungle des faits historiques et de leur interprétation, ils sont accompagnés par l'historien Jean-Pierre Azéma.
