Interview du 19 mai 2016. <br />A quarante ans, il a encore l’air d’un étudiant. Sauf qu’il dirige comme un maître. Daniel Harding invite à la simplicité des rapports : pas de “maestro” longs comme des bras. Il est de la génération “Call me Tony” qui défrisa Buckingham en son temps. <br />Mieux : il s’accorde bien avec l’Orchestre de Paris. L’un arrondit le bras de l’autre qui allège le son de l’un... Reste à entrer plus profondément dans la chair de l’un et de l’autre pour être plus émouvant. A suivre, car les mariages qui commencent dans la raison vont plus loin que les passions violentes. <br /> <br />Voici son programme : <br /> <br /> - Malher, Rückert-Lieder, “Ich bin der Welt abhanden gekommen”, Kathleen Ferrier et l’Orchestre Philharmonique de Vienne dirigé par Bruno Walter <br />- Schubert, Le Voyage d’hiver <br />- Berg, Wozzeck, “Berceuse”, A. Silja et l’Orchestre Philharmonique de Vienne <br /> <br />Petites Madeleines musicales : <br /> <br />- Ravel, Boléro, par l’Orchestre de Paris dirigé par Charles Münch <br />- Schumann, Scènes du Faust de Goethe, “Szene im Garten”, Claudio Abbado dirige l’Orchestre Philharmonique de Berlin