L’opposition syrienne en exil a participé samedi à Paris à une nouvelle réunion de crise à l’appel des pays hostiles à Bachar al-Assad.<br /><br /> L’Opposition syrienne s’est dite prête à “reprendre les négociations… sans conditions préalables”. <br /><br /> Un aveu d’impuissance alors que la communauté internationale a échoué à faire taire les armes sur le terrain…<br /><br /> Syrie: réunion américano-russe samedi à Genève pour tenter de “sauver Alep” (Kerry) https://t.co/7qfLPNWqYC #AFP pic.twitter.com/pqYrtbzQRB— Agence France-Presse (@afpfr) 9 décembre 2016<br /><br /> Pour Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères, “La bataille d’Alep ne vise pas tant à abattre le terrorisme qu‘à tenter d‘éradiquer toute contestation politique. Elle vise surtout à consolider par la violence un<br />dictateur honni, elle a pour but de liquider des opposants “.<br /><br /> De son côté Frank-Walter Steinmeier, le ministre allemand des Affaires étrangères a déclaré que la communauté internationale n’avait pas abandonné Alep.<br /><br /> Enfin, John Kerry, le secrétaire d’Etat américain a appelé Moscou et Damas à faire preuve de compassion : “Parfois en diplomatie, avec un peu de compassion on peut aller très loin”. <br /><br /> Samedi, les pays de la coalition anti-Bachar al-Assad ont lancé un énième appel à mettre fin à la souffrance des civils en Syrie. En vain pour l’instant.<br /><br /> Avec Agences<br />
