Devant les caméras de la télévision syrienne, le régime de Bachar al-Assad a commencé jeudi à évacuer plusieurs milliers de civils des quartiers est d’Alep. <br /><br /> En vertu d’un accord de cessez-le-feu avec les insurgés, ce sont plusieurs dizaines de milliers de personnes qui devraient être déplacées dans les jours qui viennent. <br /><br /> Médecins du Monde évoque le chiffre de 100 000 personnes actuellement retranchées dans les ruines de la ville. <br /><br /> Mais les autorités feront d’abord le tri parmi les fuyards, comme l’explique le ministre syrien de la réconciliation : “Nous n’avons qu’un seul objectif : assurer la sécurité des civils et pas celle des militants armés”, souligne Ali Haider.<br /><br /> Aerial footage shows evacuees preparing to leave #Aleppo. Read our latest from Syria: https://t.co/B60lhPfF4o pic.twitter.com/v5ZoIoG6B7— Reuters Top News (@Reuters) 15 décembre 2016<br /> <br /><br /> Mais cette évacuation est surtout le fruit d’un long marchandage : l’accord prévoit aussi une fuite ordonnée des habitants de Foua et de Kefraya au sud-ouest d’Alep, deux villages assiégés… par des combattants anti-régime. <br /><br /> Vidée de ses rebelles et de ses habitants, Alep-Est laisse désormais le champ libre aux soldats syriens et à leurs alliés. Une victoire sur un champ de ruine et dans une mare de sang : il ne reste quasiment plus rien de l’ancienne capitale économique du pays. <br /><br /> Avec Agences<br />
