Après des semaines de bombardement en Syrie, un cessez-le-feu durable est-il désormais à portée de main? <br /><br /> Conforté par la reconquête sanglante des quartiers-est d’Alep, Moscou multiplie les contacts pour faire taire les armes, cette fois dans tout le pays, comme l’a expliqué vendredi Vladimir Poutine. “L‘étape suivante, c’est d’arriver à trouver un accord sur le cessez-le-feu sur tout le territoire syrien. Nous sommes en train de mener des discussions très intenses avec les représentants de l’opposition armée et avec la médiation de la Turquie”.<br /><br /> Après avoir parrainé le processus d‘évacuation des civils d’Alep, la Turquie se retrouve de nouveau au centre du jeu et doit aussi composer avec “l’Iran”: http://www.atlantico.fr/decryptage/syrie-cle-teheran-que-veut-vraiment-iran-pour-regime-bachar-el-assad-thomas-flichy-neuville-2412150.html, l’autre puissant allié de la Syrie.<br /><br /> #FactChecking L'incroyable intox de l'ambassadeur syrien à l'ONU pour démentir les accusations de massacre à #Alep #Syrie pic.twitter.com/qE80×0hXvx— franceinfo (@franceinfo) 15 décembre 2016<br /> <br /><br /> Mais la convergence russo-turco-iranienne s’arrête là. Si Ankara, comme les puissances occidentales, cherche à “stopper les massacres”;http://fr.euronews.com/2016/12/16/j-kerry-redoute-de-voir-alep-devenir-un-autre-srebrenica, et notamment ceux commis par le régime syrien, c’est pour mieux préparer la transition politique… sans Bachar al-Assad. <br />Un parti pris que ne partage, ni Moscou, ni Téhéran. <br /><br /> Avec Agences<br />
