Billets de 100 bolivars à la main, les Vénézuéliens expriment leur colère dans la rue.<br /><br /> A Maracaibo, dans l’ouest du pays, plusieurs manifestations ont donné lieu à des heurts avec la police.<br /><br /> Le retrait surprise des billets de 100 bolivars<br /><br /> Ces manifestations font suite à la décision de Nicolas Maduro, dimanche dernier, d’ordonner le retrait immédiat des billets de 100 bolivars de la circulation, sous trois jours.<br /><br /> Cette mesure est censée contrer “les mafias internationales” menées par les Etats-Unis, qui veulent asphyxier l‘économie du pays en faisant des réserves de ces billets, d’après le successeur d’Hugo Chavez. <br /><br /> Les nouvelles coupures toujours pas livrées<br /><br /> Les Vénézuéliens avaient jusqu‘à jeudi pour les échanger. Mais deux jours plus tard, les nouveaux billets ne sont toujours pas arrivés et les banques sont à court de liquidités.<br /><br /> Maria Martinez fait la queue depuis 24 heures devant la banque centrale. <br /><br /> “Je n’ai rien pu manger parce que personne ne veut de ces satanés billets !”, s’insurge-t-elle.<br /><br /> Inflation galopante<br /><br /> Le billet de 100 bolivars est la coupure la plus utilisée au quotidien. Elle équivaut à environ 15 centimes d’euros.<br /><br /> Il reste trois jours aux Vénézuéliens pour rendre leurs billets. Mais seulement deux bureaux de la banque centrale les acceptent désormais, d’où de longues files d’attente à leur porte.<br /><br /> Le pays est en grande difficulté financière suite à la chute des cours du pétrole.<br /><br /> L’inflation a atteint 475 % cette année d’après le FMI et elle devrait encore tripler l’année prochaine.<br /><br /> Venezuelans line up to deposit 100-bolivar bills before they lose all value, as cash chaos worsens in country with world's highest inflation pic.twitter.com/g2lGRJYrk8— AFP news agency (@AFP) 17 décembre 2016<br /> <br /><br /> Avec agences.<br />
