Plusieurs policiers du Myanmar ont été arrêtés. Cela fait suite à la diffusion samedi sur les réseaux sociaux d’une nouvelle vidéo montrant des forces de l’ordre s’en prenant physiquement à des villageois de la communauté rohingya dans le nord-ouest du pays.<br /><br /> Jusqu’ici, le gouvernement avait toujours rejeté ces allégations. Pour la première fois, il décide donc d’ouvrir une enquête.<br /><br /> Depuis octobre, 50 000 musulmans rohingyas ont fui une opération de l’armée birmane lancée en représailles de l’attaque de plusieurs postes frontières. <br /><br /> Arrivés au Bangladesh, ces réfugiés ont décrit les exactions de l’armée du Myanmar : viols collectifs, meurtres et tortures. <br /><br /> Depuis octobre, des dizaines de vidéos ont été diffusées sur les réseaux sociaux mais la zone étant interdite d’accès aux médias et aux ONG, les informations sont très difficiles à vérifier. <br /><br /> Considérés commes des étrangers au Myanmar, pays bouddhiste à plus de 90 %, les Rohingyas musulmans sont apatrides. Ils n’ont pas accès au marché du travail, aux écoles, aux hôpitaux et la montée du nationalisme bouddhiste ces dernières années n’a rien arrangé.<br />
