Après le retrait de Washington du TPP, le Japon et d’autres pays signataires veulent sauver l’accord de partenariat transpacifique. ‘‘Le TPP sans les Etats-Unis n’aurait pas de sens’‘, avait souligné récemment le Premier ministre japonais Shinzo Abe, qui espère toujours convaincre le nouveau président américain de reconsidérer sa décision.<br /><br /> “Je pense que le président Trump reconnaît l’importance d’un commerce libre et équitable. C’est pourquoi je vais continuer à appeller sans relâche les Etats-Unis à comprendre la signification stratégique et économique du Partenariat trans-pacifique.”<br /><br /> Les décisions protectionnistes du nouveau président américain inquiètent la bourse de Tokyo qui a terminé sur une nouvelle baisse, l’indice Nikkei cédant 0,55 % ce mardi, après avoir reculé de plus 1 % la veille.<br /><br /> L’Australie tend la main à la Chine<br /><br /> En Australie aussi, le Premier ministre Malcolm Turnbull n’a guère l’intention d’abandonner le TPP. Et il tend la main à la Chine : “Nous souhaitons avoir plus d’opportunités avec davantage de marchés. Nous avons déjà un déjà un partenariat de libre-échange Chine-Australie. Et il y a certainement une possibilité pour la Chine de rejoindre le TPP.”<br /><br /> Censé faire contrepoids à l’influence grandissante de la Chine, l’accord de partenariat transpacifique avait été signé il y a près d’un an par les Etats-Unis et onze pays de la région Asie-Pacifique (Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, Viêt Nam).L’ensemble représentait alors 40% de l‘économie mondiale.<br /><br /> Avec AFP et Reuters<br />