Interview du 9 décembre 2013. <br />Les Jolies Colonies de vacances, on les chantait en groupe au bord de la mer, la Cage aux oiseaux, on rêvait de l’ouvrir, le Zizi nous a fait bien marrer en famille, Tonton Cristobal on l’a siffloté dans la rue, le Tord-Boyaux c’était au Café du Jour où le patron s’appelait aussi Bruno… Toute notre vie défile au rythme des refrains de Pierre Perret, l’ami Pierrot faisait partie de la famille. <br />Pendant qu’on nageait, qu’on bullait, qu’on ballochait, qu’on éclusait un gorgeon, qu’on reluquait du gueux ou de la gueuse, il bossait à ses rimes et ses syncopes. Il écoutait Heifetz ou Jacqueline DuPré, se souvenait de son prix au Conservatoire de Toulouse [NDLR:où il jouait visiblement du saxophone], de ses conversations avec Brassens ou Léautaud tout en préparant son cassoulet. Bercy Madeleine et (Levallois) Perret ! <br /> <br />Voici son programme : <br />- Mendelssohn : 2e concerto pour violon et orch en ré mineur op 64, 1er mvt (par Jascha Heifetz) <br />- Edward Elgar : concerto pour violoncelle E minor op 85, 1er mvt (par Jacqueline Dupré) <br />- Vivaldi : concerto pour basson cordes et continuo en mi mineur op 137, 1er mvt (par Ensemble I Musici) <br />- Mozart : Petite musique de nuit <br /> <br />Madeleines : <br />- Franz Lehar : Le pays du sourire <br />- Charlie Parker : “Embraceable you” <br />- Louis Armstrong : “What a wondeful world”
