L’attente, dans le froid et l’humidité. <br />A Belgrade, en Serbie, plus de 7000 migrants espèrent toujours rejoindre l’Union européenne.<br />Coincés à la frontière hongroise depuis près d’un an, ces candidats à l’exil vivent dans le plus grand dénuement, sans eau courante, et sans chauffage.<br /><br /> “Mon numéro c’est le 1275, ça va prendre plus de 2 ans pour passer en Hongrie.”<br />La longue attente des #migrants dans les camps en Serbie. pic.twitter.com/ObprqVxDzA— Gilles Gallinaro (@GallinaroG) 27 janvier 2017<br /><br /> Ces hommes ne reçoivent qu’un repas par jour mais ne songent qu‘à une chose : franchir la frontière, d’une manière ou d’une autre.<br /><br /> Destins de migrants, rêvant de l’UE, coincés en #Serbie, glacés par le froid et saisis par iandrej https://t.co/dIxEGdbyQz #AFP pic.twitter.com/NIMmTZCDXq— Agence France-Presse (afpfr) 29 janvier 2017<br /><br /> En Grèce, la situation devient explosive. Mardi, le ministre des migrations a été pris à partie par des manifestants lors d’une visite au camp de Hellinikon près d’Athènes. <br /><br /> Plus de 60 000 réfugiés sont piégés en Grèce depuis plus d’un an. Tous survivent dans des camps de transit souvent insalubres. <br /><br /> La plupart n’obtiendront jamais de papiers pour rejoindre le nord de l’Europe.<br /><br /> Avec Agences<br />