La justice péruvienne a émis un mandat d’arrêt contre l’ancien président, Alejandro Toledo. Il est accusé d’avoir accepté 20 millions de dollars de pots-de-vin du géant du BTP brésilien Odebrecht en échange de contrats d’infrastructure, y compris le droit de construire une autoroute reliant le Pérou au Brésil.<br /><br /> Des accusations qui pourraient le conduire derrière les barreaux. <br /><br /> Mais il n’est pas le seul à être entaché par ce scandale de corruption qui éclabousse toute l’Amérique latine. <br /><br /> Selon la Justice américaine, un département d’ Odebrecht était dédié uniquement à la corruption des responsables gouvernementaux du monde entier. <br /><br /> En Colombie, les procureurs accusent le président Juan Manuel Santos d’avoir perçu près d’1 million de dollars d’Odebrecht, lors de sa campagne de réélection en 2014. <br /><br /> Au Brésil, l’enquête sur le méga-scandale de corruption autour du géant pétrolier d’Etat Petrobras, a révélé l’implication du géant du BTP Odebrecht. Son ancien PDG, Marcelo Odebrecht,a été condamné à 19 ans de prison pour corruption et blanchiment d’argent et l’ancien président brésilien Lula a également été accusé d’avoir reçu des pots-de vin. <br /><br /> Odebrecht est devenu l’un des plus grands entrepreneurs gouvernementaux sous l’ancien président du Panama, Ricardo Martinelli. Maintenant vivant aux États-Unis, il est également sous enquête pour corruption.<br /><br /> Autre rebondissement , les procureurs panaméens ont perquisitionné les bureaux de Mossack Fonseca , le cabinet d’avocats au cœur du scandale des «Panama Papers», cherchant des liens possibles avec Odebrecht.<br /><br /> Under-fire #MossackFonseca is again under the microscope, this time in relation to the Car Wash scandal in #Brazil. #Oderbrecht https://t.co/BsZhdqA14c— Aperio Intelligence (@aperiointel) 10 février 2017<br />