Lorsque s'en vient le soir qui tourne par la porte <br />Vivre a la profondeur soudain d'un champ de blé <br />Je te retrouve amour avec mes mains tremblées <br />Qui m'es la terre tendre entre les feuilles mortes <br />Et nous nous défaisons de nos habits volés <br /> <br />Rien n'a calmé ces mains que j'ai de te connaître <br />Gardant du premier soir ce trouble à te toucher <br />Je te retrouve amour si longuement cherchée <br />Comme si tout à coup s'ouvrait une fenêtre <br />Et si tu renonçais à toujours te cacher <br /> <br />Je suis à tout jamais ta scène et ton théâtre <br />Où le rideau d'aimer s'envole n'importe où <br />L'étoile neige en moi son éternel mois d'août <br />Rien n'a calmé ce cœur en te voyant de battre <br />Il me fait mal à force et rien ne m'est si doux <br /> <br />Tu m'es pourtant toujours la furtive passante <br />Qu'on retient par miracle au détour d'un instant <br />Rien n'a calmé ma peur je doute et je t'attends <br />Dieu perd les pas qu'il fait lorsque tu m'es absente <br />Un regard te suffit à faire le beau temps <br /> <br />Lorsque s'en vient le soir qui tourne par la porte <br />Vivre à la profondeur soudain d'un champ de blé <br />Je te retrouve amour avec mes mains tremblées <br />Qui m'es la terre tendre entre les feuilles mortes <br />Et nous nous défaisons de nos habits volés.