Cercle polar : quand les héros s'incrustent. <br />Allez savoir pourquoi ! Il arrive parfois q'un héros s'impose à un auteur, jusqu'à ne plus le <br />quitter, jusqu'à vieillir ensemble. Le phénomène n'est pas nouveau. Philip Marlowe et <br />Raymond Chandler, Agatha Christie et Hercule Poirot, Arthur Conan Doyle et Sherlock <br />Holmes sont des couples mythiques. Et le phénomène se poursuit, plus encore peut-être <br />depuis le succès des séries télévisées. Fred Vargas et son commissaire Adamsberg, Michael <br />Connelly et Harry Bosch finiront pas fêter leurs noces d'or pour le plus grand bonheur de <br />leurs lecteurs. Car le plaisir est grand, en ouvrant chaque nouvel épisode de leurs aventures, <br />de prendre des nouvelles de ces amis de papier comme on s'inquiète de la santé de nos <br />proches. Matt Scudder va-t- il replonger dans l'alcool, se demandait-on à chaque épisode de <br />la série de Lawrence Block. Ces héros que l'on dit récurrents sont plus nombreux que <br />jamais, en voici trois que vous ne connaissez peut-être pas encore... <br />« Le Joker » de John Burdett (Presses de la Cité) <br />« Une affaire d'hommes » de Todd Robinson (Gallmeister) <br />« Aux vents mauvais » de Elena Piacentini (Au-delà du raisonnable)
