Khalid Masood a-t-il agi seul ou a-t-il été commandité et aidé ? C’est la question à laquelle tentent de répondre les enquêteurs britanniques, qui ont appelé ceux qui le connaissaient à se rapprocher de la police. Sur les 11 personnes arrêtées, notamment dans sa ville Birmingham, sept ont été remises en liberté. Les quatre autres sont toujours interrogées.<br /><br /> Sur les lieux de l’attentat, devant le Parlement de Westminster, les hommages se poursuivent. Des policiers ont notamment salué la mémoire de l’agent Keith Palmer, poignardé à mort par l’assaillant.<br /><br /> A Birmingham, une veillée a eu lieu. Parmi les organisateurs, Salma Yaqoob, une ancienne conseillère municipale.<br /><br /> “Certains extrémistes vont essayer d’exploiter la situation, dit-elle, qu’il s’agisse d’extrémistes religieux comme l’Etat islamique qui revendiquent des attaques comme celle-ci et veulent se glorifier pour recruter davantage et servir leur funestes desseins, ou qu’il s’agisse d’extrémistes de droite qui veulent diriger la haine contre des communautés entières.”<br /><br /> L’attentat de Londres a fait quatre morts et une cinquantaine de blessés dont 17 sont toujours hospitalisés. Il s’agit de l’acte terroriste le plus meurtrier au Royaume-Uni depuis 12 ans.<br />
