Alexeï Navalny est libre. L’opposant au Kremlin a été relâché après 25 jours de détention pour l’organisation mi-juin d’une manifestation antigouvernementale à Moscou, que les autorités avait interdite. Il a aussitôt rejoint les locaux du Fonds de lutte contre la corruption, l’organisation qu’il a créée pour dénoncer la corruption des élites.<br /><br />“Je suis très heureux d‘être de retour au bureau. Nous ne céderons pas à la pression et nous les vaincrons bientôt tous”, a-t-il martelé devant ses collaborateurs.<br /><br />A présent, il va se consacrer à sa campagne, car Alexeï Navalny entend défier Vladimir Poutine à la présidentielle de mars 2018. <br />La commission électorale l’a pourtant jugé inapte à se présenter, non pas en raison de sa récente condamnation mais plutôt pour celle remontant à février dernier. Il avait alors été jugé coupable de détournement de fonds. Pour ses soutiens, une condamnation purement politique.<br /><br />Avec AFP<br />
